Ne tournons pas autour du pot, la réponse à cette question assez effrayante est bel est bien oui mais fort heureusement, il y a des solutions préventives envisageables. D’après l’ONU et de nombreux experts, il faut dès maintenant prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter ce genre de catastrophe qui risque de survenir plutôt que la plupart des gens ne le pensent. Notre chère terre pourrait manquer d’eau d’ici 2050 et 5,7 milliards d’êtres humains pourraient en souffrir gravement. Explications !
L’eau dont nous nous disposons sur terre
À sa formation, note planète était pauvre en eau, elle était donc anhydre. La grande majorité de l’eau qui la compose aujourd’hui et qui a fait d’elle la planète bleue est arrivée vers les premières centaines de millions d’années de son existence. Notre eau est salée à 97% et c’est le rayonnement du soleil qui la fait évaporer pour alimenter le fameux cycle de l’eau par condensation et précipitation. Tous les ans, 113 000 km3 sont emmenés sur les continents, ce qui équivaut à plus de 1 200 fois le volume du lac Léman. Cette quantité correspond à l’eau bleue ou l’eau des rivières et des nappes, constituant 32% de notre ressource hydraulique.
L’eau stockée sous le sol après la pluie puis, absorbée par les racines et transpirée par les plantes nous fournit les 65%. Et les 3% restants viennent de la fusion des icebergs. La mauvaise nouvelle est que le réchauffement climatique accélère le cycle de l’eau et risque de causer une hausse des précipitations et le déplacement des zones climatiques vers les pôles. Si ce phénomène catastrophique arrive, il y aura une aridification des latitudes Méditerranéennes et des cas de sécheresse un peu partout dans le monde.
Notre utilisation de l’eau
Nous consommons au quotidien environ 7% du flux d’eau bleue. En général, la partie consommée retourne dans l’atmosphère en retrouvant un état gazeux tandis que la partie non utilisée reste liquide et retourne vers les rivières et les nappes. 9% de l’eau verte vont dans l’agriculture et le reste est consommé par les écosystèmes naturels dont les forêts et toutes les zones humides. Certains pays comme l’Inde, le Mexique, le Pakistan et les États-Unis prélèvent également de l’eau fossile sur les stocks de leurs grands aquifères. Mais ces derniers s’épuiseront immanquablement dans quelques décennies.
À cause de la fusion des glaciers de haute montagne due au réchauffement climatique, les fleuves de certaines régions comme les Alpes, la Cordillère des Andes et l’Himalaya se trouvent suralimentées à l’heure actuelle. Mais d’après les spécialistes, ces eaux de fusion disparaîtront dans moins de 30 ans. Concernant la consommation domestique, chaque personne utilise 20 à 500 litres d’eau par jour. Pour la France en particulier, la moyenne est de 150 litres par jour par individu.
Les solutions à prendre pour prévenir la pénurie d’eau
Chacun doit être écoresponsable pour préserver l’eau de notre planète. La croissance de la consommation devient de plus en plus inquiétante mais avec des infrastructures d’adduction et de traitement modernes et fiables, le problème ne devrait pas avoir lieu. En attendant, pensons à économiser notre eau au quotidien et faisons tout notre possible pour combattre le réchauffement climatique.
Si vous avez une piscine, couvrez-la chaque fois qu’elle n’est pas utilisée pour réduire le taux d’évaporation. L’utilisation de produits chimiques pour traiter l’eau est à modérer. Vous pouvez trouver de nombreuses informations à ce sujet tout comme le devis d’une piscine en ligne si vous voulez.
Par ailleurs, vous pouvez adopter de nouvelles habitudes comme prendre une douche au lieu d’un bain autant que possible, utiliser un pommeau pour limiter les dépenses en eau, chasser moins d’eau dans les toilettes, faire réparer les moindres fuites, arroser le jardin et les pots de fleurs avec parcimonie, etc. Privilégier les énergies renouvelables en tout genre est une excellente manière de contribuer à la lutte contre le réchauffement du climat.